Le stress est un comportement bénéfique à la survie de l’individu. L’augmentation du taux d’adrénaline permet une utilisation maximum de nos capacités de tout notre être à faire front à un danger ou bien à fuir. Le souci est dans la répétitivité de ces phénomènes, surtout s’ils sont associés à l’impossibilité d’agir ! Et dans nos sociétés de plus en plus concurrentielles et policées, où la parole ne peut même pas prendre le relai du geste interdit, le stress augmente, augmente….
Comment maitriser et réduire cet état générant, on le sait maintenant, de nombreuses pathologies, de l’hypertension à la dépression en passant par le mal de dos ? Grâce à la méditation.
Quand on est stressé, des pensées négatives nous envahissent, et suivant un schéma de cercle vicieux, on les ressasse dans sa tête comme un petit vélo qui n’arrête pas de pédaler.
Mais quand on prend du recul, de la distance, on peut se rendre compte que les situations sont souvent moins dramatiques qu’on ne l’imagine.
Cette prise de conscience se fait lorsqu’on décide de voir les choses avec plus de distance ce qui va entrainer un peu plus de détachement entre la source du stress et nous-même.
La méditation est un état de notre être si particulier qu’il ne suffit pas de vouloir être en méditation pour y parvenir, c’est plutôt la méditation qui nous prend. Pour s’y approcher voici une des nombreuses techniques qu’offre le Natha Yoga.
Méditation sur le souffle qui passe par les narines. Durée entre 10 et 25 minutes. Et plus si envie !
Allongé sur le sol ou bien en posture assise, très confortablement installé, sans effort aucun, passer en revue votre corps, des pieds à la tête et de la tête aux pieds, pour détendre toutes les parties de votre corps. N’oubliez pas le visage ! Plongez et soyez dans tous les ressentis et non pas dans une analyse mentale. Au bout de 5 à 10 minutes, tout dépend de votre entrainement, complètement relaxé, soyez sensible à votre respiration. Sentez l’air qui passe par vos narines et laissez faire votre respiration qui doit être légère, naturelle, non forcée.
L’air à l’inspir est plus frais qu’à l’expir, notez-le, ressente-le. Toute votre attention se focalise sur ces ressentis, sur le contact de l’air à l’intérieur des narines, imaginez cet air qui monte loin dans la tête perçue comme un espace vide.
Continuer et chaque fois qu’une pensée arrive et perturbe vos ressentis, laisser passer les pensées sans vous y attacher et revenez constamment et délicatement sur la méditation.
A faire et à refaire quotidiennement tellement c’est bon …. !